Le cancer de la prostate est un des cancers les plus courant en France et dans le monde. Il est donc naturel de se demander s’il existe des facteurs de risque favorisant l’apparition du cancer de la prostate. Jean-Pierre Giolitto, médecin de formation et ancien Chef de Clinique Urologique, répond à cette question dans cette article.
Même si on ne connaît pas parfaitement l’origine du cancer de la prostate, divers facteurs peuvent augmenter ou diminuer le risque de mutation et par conséquent de cancer. Différentes études ont été menées et les scientifiques ont identifié plusieurs facteurs qui peuvent augmenter le risque de cancer de la prostate :
- Les antécédents familiaux : le fait d’avoir un père ou un frère atteint d’un cancer de la prostate multiplie le risque par deux ;
- L’âge : où le risque du cancer de la prostate plus élevé après 65 ans ;
- L’origine ethnique : des hommes d’origine africaine sont plus susceptibles d’être atteints d’un cancer de la prostate il tandis que ceux originaires d’Asie orientale par exemple le sont moins ;
- La géographie : le cancer de la prostate est rare en Asie et en Amérique du sud ;
- Le poids corporel : l’inactivité physique les hommes ayant une surcharge pondérale et qui sont inactifs sont touchés par des taux plus élevé de cancer de la prostate ;
- L’alimentation : les régimes alimentaires riches en graisses (viande rouge cuite) et pauvre en légumes, en fruits et en fibres sont associés à un risque accru de cancer de la prostate ;
- Les pesticides : des études très récentes, publiées depuis moins de cinq ans, ont montré que le cancer de la prostate était dû à une accumulation de pesticides au niveau du tissu prostatique. Ces études ont été réalisées sur des agriculteurs qui utilisaient des pesticides. Les scientifiques ont comparé ces agriculteurs avec la population normale et ils ont trouvé que l’occurrence du cancer de la prostate chez ces agriculteurs étaient quatre fois plus élevé que chez la population normale.
Quels sont les symptômes présents ?
Comme le signale Jean-Pierre Giolitto, en général, les tumeurs prostatiques cancéreuses sont de petite taille et ne produisent aucun ou peu de symptômes. C’est pourquoi la plupart de ces tumeurs sont découvertes seulement à l’occasion d’analyses de sang ou d’un traitement chirurgical effectué pour une hypertrophie bénigne de la prostate dont les symptômes sont souvent marqués. Les tumeurs volumineuses à un stade avancé, exerceront une pression sur d’autres organes tels que la vessie par exemple ce qui va causer une incontinence ou bien va rendre la miction difficile voire douloureuses. Les problèmes de miction associés au cancer de la prostate sont dus au fait que l’urètre (tube qu’emprunte l’urine en sortant de la vessie) traverse la prostate. Ces tumeurs nuisent, par ailleurs, à l’activité des nerfs qui vont déclencher l’érection, ce qui provoque un dysfonctionnement érectile.
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Son Interview : https://www.net-wash.fr/interview-de-jean-pierre-giolitto-chirurgien-urologue/
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