L’une des principales causes de décès aux États-Unis, la maladie pulmonaire obstructive chronique, ou MPOC, touche des millions d’Américains.
Connues aussi sous le nom de bronchite chronique ou d’emphysème, plusieurs confondent les signes et symptômes de la MPOC qui s’aggravent lentement, mais de façon constante – essoufflement, toux chronique et respiration sifflante – avec des problèmes qui surviennent naturellement en vieillissant ou en perte de forme.
Cela peut souvent entraîner un retard dans la recherche d’un traitement médical et, par conséquent, dans le diagnostic. Si elle n’est pas détectée, cette maladie pulmonaire dévastatrice peut avoir un impact considérable sur la qualité de vie et la capacité d’accomplir les tâches quotidiennes.
Heureusement, la maladie est traitable, et les idées fausses au sujet de la MPOCDP affectent les gens partout au pays. Cependant, il y a des idées fausses à propos de,
*Combien de personnes sont réellement atteintes de la maladie,
* qui est le plus à risque, et
* Bien qu’environ 16 millions de personnes aient été diagnostiquées, nous estimons que plusieurs millions d’autres sont atteintes de la maladie sans le savoir.
-Pourtant, 56 % des patients atteints de cette maladie sont des femmes.
-Les données publiées dans le Morbidity and Mortality Weekly Report (MMWR) des CDC montrent que le pourcentage d’adultes des régions rurales qui ont reçu un diagnostic de MPOC est presque le double de celui des grandes régions urbaines, d’après les données suivantes
Le tabagisme est le principal facteur de risque de MPOC. Alors, qu’y a-t-il derrière ces chiffres alarmants ? Dans la plupart des cas, il s’agit du tabagisme.
Le tabagisme est le principal facteur de risque et la cause principale de la MPOC. Mais l’histoire n’est pas aussi simple que cela, puisque jusqu’à 25 pour cent des personnes atteintes de MPOC n’ont jamais fumé.
L’exposition à long terme à d’autres irritants pulmonaires, comme la pollution atmosphérique, les émanations chimiques ou les poussières, peut également contribuer à la MPOC. Une maladie génétique rare appelée déficit en alpha-1-antitrypsine (AAT) peut également causer la maladie.
Quelle que soit la raison pour laquelle une personne contracte la MPOC, l’impact sur la société est profond. Et elle continue de croître.
En 2010, les Américains ont dépensé plus de 32 milliards de dollars pour les soins aux patients atteints de MPOC. Ces coûts devraient atteindre 49 milliards de dollars d’ici 2020. La plupart des coûts sont associés aux soins hospitaliers.
Au cours des cinq prochaines années, les hospitalisations pour MPOC dépasseront celles pour maladie cardiaque.
À l’heure actuelle, les maladies cardiaques sont la principale raison pour laquelle les gens sont hospitalisés. Le problème économique est aggravé par les graves répercussions de la MPOC sur le travail : plus de la moitié des patients atteints de MPOC déclarent que leur maladie entrave leur capacité de faire leur travail.
Communication MattersCompte tenu des conséquences graves, souvent mortelles, de la maladie, pourquoi tant d’Américains ne font-ils pas l’objet d’un diagnostic ? La recherche qualitative fait état d’un manque de communication entre les patients et leurs fournisseurs de soins de santé[1].
Bien qu’un adulte sur dix présente des signes ou des symptômes de MPOC, seulement sept adultes sur dix disent en parler à leur professionnel de la santé. Les fournisseurs de soins primaires croient que l’un des principaux obstacles au diagnostic est le fait que les patients ne signalent pas entièrement leurs symptômes pendant les visites.
Cet obstacle à la communication des deux côtés de la relation entre le patient et le fournisseur de soins de santé demeure un défi pour le diagnostic et le traitement des patients atteints de MPOC.
La façon la plus importante d’obtenir des soins pour ceux qui en ont besoin est d’encourager les patients et les fournisseurs de soins de santé à parler franchement entre eux. Ainsi, les antécédents d’exposition d’un patient aux irritants pulmonaires et les symptômes de sa maladie peuvent être révélés – et un plan de soins peut être prescrit.
Considérez ces trois étapes critiques:1. prévenir la MPOC avant qu’elle ne commence. La meilleure façon de le faire est d’éviter la fumée du tabac ou d’arrêter de fumer.
Si vous fumez, discutez avec votre fournisseur de soins de santé de ce qu’il faut faire pour vous aider à cesser de fumer. Une variété de médicaments sur le marché peut soutenir vos efforts. De plus, se joindre à un groupe de soutien peut vous motiver.
De plus, essayez d’éviter les irritants pulmonaires qui peuvent contribuer à la MPOC, comme la pollution atmosphérique, les émanations chimiques, la poussière et la fumée secondaire. Demandez aux membres de votre famille et à vos amis de vous soutenir dans vos efforts pour être conscient de votre santé pulmonaire.
2. Si vous souffrez déjà de MPOC, prévenez les complications et ralentissez la progression Évitez l’exposition aux irritants pulmonaires mentionnés ci-dessus et suivez le plan de traitement prescrit par votre professionnel de la santé.
Les prestataires peuvent
*Aide à respirer plus facilement,
* rester plus actif, et
* Éviter ou gérer les exacerbations (aggravation soudaine des symptômes). Les personnes à risque de MPOC ou atteintes de MPOC devraient faire tout ce qui est en leur pouvoir pour se protéger contre la grippe et la pneumonie. Ces vaccins peuvent réduire les risques de contracter ces maladies, qui sont des risques majeurs pour la santé des personnes atteintes de MPOC.
3. Envisagez la réadaptation pulmonaire si les traitements standard ne suffisent pas. Les données de recherche montrent des résultats positifs de la réadaptation pulmonaire, qui peuvent aider certaines personnes atteintes de MPOC à mieux vivre et respirer.
Aussi connu sous le nom de réadaptation respiratoire, la réadaptation pulmonaire est un programme d’exercice et de soutien pour les personnes atteintes d’une maladie respiratoire chronique qui demeurent symptomatiques ou dont la fonction diminue malgré un traitement médical standard.
Une partie importante de la prise en charge de la maladie, elle est plus efficace lorsqu’elle débute au stade modéré de la MPOC. Mais même les personnes atteintes d’une maladie pulmonaire à un stade avancé peuvent en bénéficier, car elle contribue à réduire les symptômes généraux, à augmenter l’activité physique, à améliorer les fonctions de la vie quotidienne et à améliorer la santé psychologique.
Article connexe : La ventilation non invasive à domicile pour la MPOC permet d’économiser du temps et de l’argent
Ces recommandations portent sur ce que les personnes vivant avec la MPOC et à risque peuvent faire pour améliorer leur santé.
L’Institut national du cœur, du poumon et du sang (INCCS) s’est engagé à aider tous les Canadiens à comprendre la MPOC et à prendre conscience des enjeux.
Plan d’action national sur la MPOC En 2017, nous avons collaboré avec des partenaires fédéraux et non fédéraux partout au pays pour publier le premier Plan d’action national sur la MPOC, qui fournit un cadre pour une action unifiée de tous les Américains afin de réduire le fardeau de la maladie.
Le plan s’articule autour de cinq objectifs distincts qui répondent aux besoins de l’ensemble de la collectivité, notamment :
* les personnes à risque de MPOC
* les personnes qui vivent avec la maladie
* soignants
* les fournisseurs de soins de santé
* les groupes de défense des droits
* chercheurs
* les payeurs et les systèmes de santé
* Les décideurs politiquesVous voulez vous joindre à nous dans nos efforts ? Dans le cadre du programme En savoir plus sur la MPOC – Mieux respirer®, la NHLBI offre une variété de ressources éducatives pour aider à accroître la sensibilisation et la compréhension de la MPOC chez les patients, leurs familles, leurs aidants et les fournisseurs de soins de santé.
Ensemble, nous pouvons tous travailler pour aider les gens
avec la MPOC respirent mieux.
Référence :
* COPD : Tracking Perceptions of the Individuals Affected and the Providers Who Treat Them, 2018 Report. National Heart, Lung, and Blood Institute. Disponible à l’adresse :
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